Pourquoi candidater à la succession d'Antonio Hodgers ?

Rémi Baudouï – GENÈVE. PEUT FAIRE MIEUX

La quasi-totalité des partis politiques entendent poursuivre les orientations du Conseil d’Etat en matière de développement du canton et s’enorgueillissent des résultats obtenus dans la mise en œuvre d’une nouvelle Genève telle un Monaco sur Rhône des temps futurs.


Il n’existe à l’heure actuelle aucune conscience des impasses à venir.

Le choix du nom de la liste GENEVE. PEUT FAIRE MIEUX est celui de dire la vérité que personne n’accepte de voir, sauf quelques associations, et qui mène le canton à sa ruine. Aucune amélioration ne peut naître de l’autosatisfaction béate. La posture dissonante est dès lors le seul levier pour tenter de rétablir la situation. Elle relève d’une salutaire remise en question citoyenne.


Le déploiement de l’action publique en faveur d’une agglomération interrégionale fondée sur une prétendue préoccupation environnementale et d’écologie durable s’avère être un échec flagrant au plan environnemental, sociétal et territorial.

1. La classe politique fonctionne dans un entre soi éloigné des électrices et des électeurs. Le fossé entre élus et population n’a cessé de se creuser. A quoi cela sert d’aller voter puisque rien ne change ? Ne se sentant plus représentée, la population se détourne trop souvent de la chose publique. Quel avenir concevoir dans une société locale où ne s’exerce plus la démocratie ? Il faut une candidature citoyenne pour mobiliser au-delà des sempiternels apparatchiks.


2. La politique d’aménagement et de développement du Canton, s’appuyant sur l’application de la LAT (loi fédérale pour l’Aménagement du territoire), repose sur une base idéologique et technocratique appliquée au mépris des habitantes et habitants. L’absence de véritables consultations et des simulacres de concertation ont eu lieu. Ils ont conduit à des ventes forcées pour construire massivement des bureaux et du logement. Résultat une densification absurde qui méconnaît l’arborisation ancienne de la couronne urbaine et méprise l’agrément d’une ville à vivre.


3. La métropole Grand Genève relève d’un contre-sens historique. La valeur de Genève, qui n’a cessé de prospérer au cours des siècles, réside dans son échelle et sa taille humaine, à même de favoriser une société inclusive. Il est grand temps de calmer la folie des grandeurs à tout prix au détriment de la qualité de vie et de la beauté.


4. Tout cela relève d’une fuite en avant, sans réflexion préalable envisageant toutes les solutions possibles. Par exemple, personne n’a été capable de réfléchir en quoi la fragilisation du multilatéralisme et le retour de la force sur le droit pouvait impacter la Genève internationale.  

La candidature de Rémi Baudouï demande un MORATOIRE dans l’aménagement pour réfléchir ensemble au développement du Canton


https://www.tdg.ch/ce-qui-doit-changer-apres-hodgers-382250769996